Alors que tout le monde admet que l’énergie est le sang d’un pays, l’oxygène qui le fait respirer par le maintien de son activité productive, et alimente son produit intérieur brut, le PIB, comme ils disent. Le vrai PIB, celui de la manufacture, celui qui a fait la France. Pour rappel, ce mot est un gros mot aujourd’hui, MANUFACTURE. Pour moi, rien de plus noble, la « main qui fabrique », quoi de plus vrai quand on parle de PIB ? Des mots qui pèsent lourd, comme main d’œuvre, le manœuvre (la main qui œuvre) sont dénigrés, rejetés. Puis on parle de Ressources Humaines, sans doute qui aurait remplacé la ressource animale, on rabâche des expressions « le coût du travail », « les charges salariales », « la protection sociale » etc.
On entend d’autres formulations, les « dividendes », « l’actionnariat », « les intérêts ». Le bla-bla a pris le pouvoir, les universités ne font qu’y former des rhéteurs, des hâbleurs en tout genre. Rien d’autre.
Alors je repose la question : que font-ils ?
Rien, pas le moindre coup de pioche, que des paroles.
Comment ne pas en vouloir à ces gens qui se disent élites et qui se font élire, souvent sur l’autel d’idiotes idéologies, auxquelles adhère une frange de plus en plus idiote d’électeurs, muets et contents de leur sort.
Je me mouille un peu pour dire cela, parce que j’en ai assez.
Assez de cette stagnation, de cette soumission inféodées à un pouvoir artificiel, manœuvré à distance par un pouvoir constitué d’élites cooptés (surtout pas élus, c’est trop risqué) dans une bruxellisation mortifère. Personne n’a voulu ces gens lorsque l’on nous a proposé l’Europe, même si la majorité de notre pays ne la voulait pas du tout (55%).
Moi, je pensais, et je continue de le penser, que nous avons besoin de nous réunir pour nous compléter, en Europe.
Mais pas de nous opposer, de nous mettre des bâtons dans les roues, de nous « concurrencer », comme disent les économistes.
Mais comment peut-on prétendre s’entendre en se faisant concurrence ?
Si je le demande à un émule de la finance mondialiste, je passe pour un réac, démodé, et dépassé, quand ce n’est pas un facho !
Le résultat, dans le domaine pour lequel je suis autorisé à m’exprimer, l’énergie, nous l’avons sous les yeux. On ne fait plus rien de concret dans ce pays, on s’en remet à des slogans progressistes dont personne ne sais de quoi il s’agit : exemple la « start-up nation », c’est quoi ce truc ? Volontairement exprimé en anglais pour faire chic et savant, personne ne sait ce que ça veut dire.
Ou plutôt si, toute une partie de l’intelligentsia fraichement moullée dans des écoles dites « hautes », le savent : la France est un pays de gens supérieurs bien payés, qui, dans les starting-blocks, attendent le starter.
Et bien en matière de reprise en main de notre souveraineté énergétique, nous ne risquons pas le faux départ, nos semelles sont collées. On attend.
Je propose de réécouter le rapport du Président de la très complète commission d’enquête de 2022. Depuis nous avons vu passer le rapporteur M Antoine A. comme un « feu follet » en tant que ministre qui aurait pu concrétiser, au moins par la parole ce qu’il disait deux ans plus tôt. Que nenni, rien. Jugeons en :