Récemment, nous avons informé nos lecteurs de ce qui va devoir être une décision de la plus haute importance pour notre région.
Même si le gouvernement actuel navigue sur la vague verte, il faudra bien que celui-ci (ou un autre) s’engage pour sauver notre indépendance électrique.
Celle-ci est mise à mal sous la pression des « influenceurs » écologiques qui scandent sans retenue l’arrêt de notre filière industrielle, au bénéfice d’une propagande utopique sur les énergies faussement propres du vent et du soleil.
Sans jamais avancer aucune donnée réaliste, cette propagande, aux ordres de Bruxelles, doublée d’un gigantesque effort national à la subvention, perdue d’avance dans les méandres de la finance, défend et prétend installer très bientôt une politique énergétique qui, à terme, condamnerait, pour la production d’électricité, d’abord l’utilisation des fossiles, et finirait par faire disparaitre par enchantement la filière nucléaire. C’est aussi malheureusement le slogan de notre ministre actuelle, elle même issue des familles de propagandistes hostiles.
– Comment peut-on croire à une telle ineptie à la vue des productions actuelles dans lesquelles les dites ENR, si on leur soustrait les 90 % issus des barrages (ENR de longue date), ne représentent, sur l’année en tenant compte de l’intermittence, que quelques miséreux % ?
– Comment prétendre lutter contre les émissions de CO2 et, « en même temps », tordre le cou au nucléaire civil qui est le moins émetteur et le principal producteur pilotable ?
– Comment mettre en service un parc automobile 100 % électrique à l’horizon 2050 en abaissant la production d’électricité ?
– Comment faire semblant d’ignorer, en plus de l’intermittence, le bilan CO2 amont des filières ENR (matériaux, transports et installation) rapporté au rendement en ne retenant que la production devenue verte par le discours ?
Toutes ces questions, élémentaires, sont glissées sous le tapis, il y a urgence à ouvrir les yeux .
Il faut remettre en route l’investissement dans le nucléaire, logique arithmétique incontournable, il n’y a pas d’autre solution à moyen terme. Un mix énergétique adossé à une forte production pilotable . Alors, défendons le projet EPR qui serait une très bonne nouvelle en TRICASTIN.
