Nous n’avons pas pour vocation de nous exposer en politique, cela figure dans nos statuts.
Néanmoins nous pouvons échanger nos points de vue dès lors que certains sujets qu’on pourrait classer dans cette catégorie (ici politique), concernent ou bien sont liés à notre appartenance comme Association d’anciens salariés d’une industrie impliquée au cœur de ces sujets.
C’est le cas de l’énergie et plus particulièrement de l’électricité.
Alors partageons nos lectures :
Un bouquin particulièrement inspiré par la crise de l’énergie que notre pays endure depuis des années, au sein d’un continent qui n’y est pas étranger, nous enseigne d’où vient le mal. Il ne date pas d’hier, même si les acteurs du moment sont le dessert d’un repas dévastateur et indigeste.
« Opinion » dirons certains, « faits avérés » sera ma réponse. Car on peut être fondamentalement Européen, sans pour cela accepter aveuglément cet hégémonie, cette omnipotence de l’institution autoproclamée, pourtant contre la majorité, une UE dont la seule religion possible est celle du libéralisme « sauvage » et incontrôlé.
Une génération de dirigeants eux-aussi autodéclarés abreuvés d’une pseudo intelligence noyée dans le néolibéralisme biblique du marché boursier règne depuis Bruxelles, véritable Vatican de la finance, sur la vielle Europe, et ce depuis plus de 20 ans maintenant.
Lisons ce livre d’un jeune auteur spécialiste des énergies, qui nous montre comment le privé s’est accaparé pétrole et gaz, mais aussi, a raisonné comme pour une vulgaire marchandise placière, avec l’électricité, qui ne se voit pas, n’a pas de masse ni de contenant.
Celles et ceux qui s’y connaissent un peu, un tantinet techniquement, sur l’Electricité, comprennent cette ineptie totale, stupidité absolue, niaiserie des temps modernes, que de laisser faire l’emprise, et même le contrôle de cette denrée essentielle à la survie des peuples, par le sacro-saint « marché ».
Et tous les Alléluias vociférés par les prêtres de la finance, infectés par cette pandémie spéculative, n’y pourront rien, ils sont devenus fous de la chose.
Chose que même Adam SMITH, s’agissant de flux d’électrons sortant du producteur et entrant chez le client toujours et nécessairement à égalité, s’il l’avait connu, n’aurait pas voulue.
Bruxelles et ses apprentis sorciers et sorcières, profitant, entre autres, mais essentiellement de l’élan impulsé au nom d’une écologie de bourse, l’ont fait !
Eux ne sauront pas s’arrêter.
Les Etats le pourront-ils ? La question est posée.
Un cour passage de 3 pages dans la conclusion du livre nous mettra en appétit. Lisons un peu, en ces temps de domination de l’image et du TWEET.