L’église de Tresques était bien remplie et nous étions quelques membres de l’Association pour dire adieu à Jeannot HARANG, ce jeudi 9 novembre.
Des voisins et amis villageois étaient venus soutenir ses proches.
Sa sœur, dernière de la fratrie, son petit fils et sa compagne ont apprécié la présence de nombreux collègues de travail et de la quasi totalité des footballeurs que Jeannot chérissait. En témoigne leur présence après ces années passées que l’oubli n’aura pas effacées.
Un monsieur âgé, mais solide sur ses jambes fut particulièrement remarqué en la personne de Jean Marie RENAUD. Sa venue démontre, si besoin est, la reconnaissance d’un homme respecté et respectueux, chef parmi les chefs. Et sa présence démontre la sincérité des rapports humains vécue entre collègues, chose devenue rarissime, rappelant la proximité des femmes et des hommes de cette génération de travailleurs.
Le drapeau tricolore porté par un vétéran de la FNACA, a réveillé en nous l’épisode noir de la guerre d’Algérie à laquelle cette classe de jeunes soldats aura été forcée de participer. Jean HARANG en était et, comme tous les autres, n’en disait mot.
Une paroissienne a très fidèlement fait le récit du long parcours de Jeannot, depuis Saint MALO, sa ville natale jusqu’à son installation à Tresques. Après l’émotion partagée et les paroles simples et de vérité prononcées par un prêtre bienveillant, un petit convoi s’est formé en direction du cimetière de Bagnols sur Cèze.
Devant sa tombe où reposent notamment son épouse et sa fille, un dernier adieu sous une pluie de roses jetées dans la fosse familiale.
Puis Alain, Didier et Patrick y laisseront une plaque au nom des équipes de foot d’Eurodif, manifestant la volonté collective de faire perdurer sur le marbre la belle histoire avec leur ami Jeannot par delà les âges.