Où l’on mesure l’importance du choix qui sera fait à l’automne. Le militant qui entraîne la journaliste au bord de la digue évoque sans détour, ni réserve un équivalent FUKUSHIMA en cas de rupture. Il oublie de dire justement, qu’EDF et son voisin Eurodif ont pris des mesures, justement pour dévier en aval du site, par contournement, un éventuel flux consécutif à une très peu probable faille de la digue. De là à comparer un Tsunami à une rupture de la digue ! Mais alors pourquoi cet écolo ne s’est pas insurgé depuis les années 1950 lorsque le canal fut construit. Un risque de rupture à 20.000 mort dans la plaine, ce n’est pas rien, même si ce ne sont … hum, que des agriculteurs. Ok, on me répondra que … Mais je fais pareil, j’en fais des tonnes, comme lui, du blabla, mensonges à l’appui. Le sait-il seulement qu’un canal de déviation existe ?
Vraiment, s’il s’y prend comme ça, il est mal cet écolo, et ce n’est pas sur le marché de St Paul ou les marchés alentours, qu’il parviendra à écouler son catéchisme. Surtout s’il s’aventure sur les sujets techniques, avec des chiffres, des quantités et des preuves. Les slogans, c’est pour les bobos parisiens, dans les hémicycles ou les plateaux TV, mais pas ici, non !
FR3 lui-même devrait aussi tenir des propos plus « mesurés » : l’expression « vivre avec le danger » n’est jamais utilisée lorsque les bobos sont invités à venir visiter le château de Grignan, magnifique par ailleurs .
Merci à FR3 national qui nous aura donné la parole dans son reportage du 10 Juin consacré à l’EPR 2.
Vous pouvez le voir en replay via ce lien : bit.ly/3qUchwg et retrouver Atout Tricastin à 19:48:05
