Souvenons- nous – 2007/2008

Les années s’écoulent et notre usine vieillit.
Des salariés s’en vont, d’autres arrivent, ceux-là devront arrêter les installations, les mettre en ordre pour leur démantèlement et accepter les changements à venir.
On parle depuis des années, d’une usine qui va remplacer EURODIF, ce sera GBII. Une nouvelle Direction est en place, avec M. Gérard PERRAT, à qui reviendra la mission d’anticiper les mouvements de personnel (les fameuses ressources humaines).
La tâche est lourde et il lui est adjoint un Directeur en la personne de Christian DELACROIX, un de ceux, fiers comme nombre d’entre-nous, qui auront connu le démarrage et l’arrêt définitif d’EURODIF.
Ce sera l’organigramme le plus chargé de la vie l’entreprise, 62 cases pour structurer les services et unités au sein de 6 grandes directions. Notons que 6 unités supplémentaires et 8 sous unités répondent directement de la Direction Générale. Mais très vite dès 2008, les conditions changent et les cartes sont rebattues. Observons par exemple l’arrivée de C DALVERNY à la Communication qui remplace l’éphémère Gilles SALGAS à ce poste, sans doute appelé à des fonctions plus proches de son profil, nous le verrons plus tard.

Les années « PERRAT » qui suivront seront donc la période clef des accords passés entre Eurodif, son Directoire et les futurs retraités ainsi que les salariés les plus jeunes. Les enjeux, âprement discutés, étant le maintien des statuts Eurodif gravés dans le marbre, quel que soient les évènements à venir au moment des migrations vers des entités périphériques sur le site AREVA pour les uns, et vers la nouvelle usine d’enrichissement GBII pour les autres, et ce même apprès la dissolution d’Eurodif. La Direction défendra ainsi le schéma dit des « 3 x 400 », qui sera rendu possible par une pyramide des âges anticipée de longue date.
Un tiers du personnel quittera l’entreprise par la mise à la retraite, un tiers « finira le travail », et un tiers se verra proposer un poste dans la proche filière. Même si ces chiffres seront plus ou moins approchés, et que la règle a pu en faire sourire certains, nous verrons que le bilan ne sera pas si mauvais.
A la faveur de débats passionnés mais toujours démocratiques, sont ratifiés la permanence et le maintien des accords passés pour tout le personnel. Certaines passerelles seront instaurées pour les plus jeunes qui retrouveront leurs droits après avoir accepté et occupé les postes dans les entités proposées.

(N’hésitons pas à zoomer pour agrandir les portraits)